Si pour vous, le karaté Kyokushinkai est synonyme d’une violence estampillée Jackie Chan ou Chuck Norris, vous faites fausse route. Cette discipline – qui signifie « main vide » et « la voie de l’ultime vérité » en japonais – est en fait empreinte de socialisation, de respect de l’autre et même d’amusement.
Une pratique éducative
Vous pouvez amener votre enfant au dojo dès l’âge de 4 ans. Il y découvrira l’initiation au karaté. À cet âge, point de compétition. L’objectif est de réaliser des activités d’éveil en y incorporant les techniques du karaté. Roulades ou exercices d’équilibre, le but est avant tout de s’amuser. Or, de cette façon, cela lui permet d’acquérir les bases d’une maîtrise dynamique de son corps. Cela peut s’exprimer de différentes manières telles que duels et expression corporelle, en pratique individuelle ou en équipe, en loisir ou en compétition… En avançant dans les années, votre jeune enfant découvrira toutes les diversités de cet art.
Une activité physique complète
Mémoire, agilité, souplesse, motricité, équilibre, coordination… Les bienfaits du karaté sont nombreux et variés. Des chorégraphies codifiées (que les pratiquants appellent des katas ou des kihons) permettent à l’enfant de réaliser des enchaînements… C’est un très bon entraînement de mémorisation. Cette exécution simultanée de différentes techniques de poings et de jambes, suscite la coordination et le développement de votre Karaté Kid. Une pratique régulière améliore sa souplesse et son agilité.
Un apprentissage de la vie
Le karaté est « une école de la vie ». Le rituel du salut apprend également à l’enfant à respecter les autres. Les règles sont les mêmes pour tout le monde. C’est un vrai travail de socialisation. Adaptés à chacun, les arts martiaux permettent en outre de contrôler ses émotions, ses forces, ses faiblesses et de ce fait, de développer la confiance en soi.
Et la violence ?
Contrairement à une idée largement répandue, le karaté n’est pas un art violent. Les compétitions en duel peuvent démarrer dès l’âge de 6/7 ans. Muni d’un casque, de gants, d’un plastron, de protège-tibia, d’un protège-dents et d’un support athlétique, votre petit est prêt à en découdre sur le tatami. Le but est de toucher l’adversaire. Les coups contrôlés sont échangés avec l’adversaire. Le jeune karatéka doit surtout apprendre à les placer avec précision. En compétition en effet, les juges observeront essentiellement sa technique et la manière dont il assure la maîtrise de ses coups. Le karaté est donc un art martial spectaculaire qui, néanmoins, n’a rien de brutal.